mardi 23 avril 2013

Cohabitation


Semaine 24 de grossesse : et le corps de la maman ?
Dès cette vingt-quatrième semaine de grossesse, votre utérus a la taille d’une pastèque ! Bébé ne cesse de grandir et bouscule certains de vos organes. Entre l’estomac qui se déplace, les côtes basses qui s’écartent et le diaphragme qui remontent… votre corps connaît un vrai chamboulement géographique ! Conséquence ? Vous êtes très fatiguée !
Autre maux de grossesse caractéristique de la semaine 24 : vous avez mal au dos ! Pour limiter cela, évitez les talons hauts, tenez vous droite et consultez un kinésithérapeute ou un ostéopathe. Vos jambes elles aussi vous font souffrir et vous semblent de plus en plus lourdes. Ceci est généralement due à une circulation sanguine de plus en plus difficile mais aussi à la prise de poids.
En effet, vous avez atteint votre 24e semaine de grossesse et vous prenez aujourd’hui environ 1 kilo par mois ! Si vous attendez des jumeaux (ou plus), vos visites médicales sont plus rapprochées.

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Alors globalement ça va. Mais alors les cotes basses qui s'écartent, purée de petits pois cassé que je les sens bien se déplacer. J'ai l'impression d'être un peu broyé de l'intérieur.

Sinon, la cohabitation se passe à merveille. Alice bouge beaucoup, et j'aime beaucoup quand elle bouge. Mon ventre est énorme, la pastèque représente tout à fait bien mon état. J'ai l'impression que l'on m'a greffé un monde sous mon ventre, c'est très amusant. 

On va déménager demain, j'ai fini la porte de la miss. 

Voilà, tout va très bien.

24 semaines


Votre bébé durant la semaine 24 de grossesse :
Vous entrez dans votre semaine 24 de grossesse et Bébé mesure maintenant 30 cm et pèse 800 g. Son cerveau continue de se développer grâce aux neurones qui tissent les six couches du cortex recouvrant le cerveau. Il est doté de toutes ses commandes musculaires et peut donc bailler, mettre son doigt dans sa bouche, lever le bras, et même attraper le cordon ombilical !
Il ne cesse de bouger et se cogne parfois sur les parois de votre utérus. Mais ce qui est important à cette période de la grossesse ce sont ses mouvements en réponse à vos stimulations extérieures : quand vous caressez votre ventre, vous provoquez des variations de pression du liquide amniotique qui le font bouger.
Il entend très bien les battements de votre cœur, votre respiration, votre voix et un peu moins distinctement celle de son père. Son appareil auditif est quasiment terminé et Bébé peut entendre de nombreux sons. Profitez de cette période pour stimuler l’ouïe de Bébé à l’aide de cours de chant prénatal ou bien apprenez dès votre 24e semaine de grossesse à communiquer avec lui. D'autre part, durant la semaine 24 de votre grossesse, ses ongles de mains et de pieds se développent et commencent à pousser.


Pour en savoir plus : 24ème semaine de grossesse - Magicmaman.com 

lundi 22 avril 2013

Petit coeur

Mon petit coeur qui bouge tout le temps. Qui me donne plein de coups avec une douceur maitrisé. Ah comme je suis heureuse de te voir grandir, et grossir. Comme je suis diète de voir mon ventre s'arrondir.

Comme j'ai hâte de te rencontrer !

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En attendant je grossis... j'en suis déjà à 11kg . Argh c'est pas faute de manger salade tous les midis ! Et de faire attention. J'étais tellement surprise que j'en ai pleuré. Mon gentil gyneco ne m'a pas grondé et la miss pèse déjà 850g. 

mardi 16 avril 2013

Délicieux Silence

Il y a des silences magnifiquement décrit par Amélie Nothomb, des endroits féériques baigné de créatures fantastiques. C'est ce que je vis actuellement.

Je suis dans une bulle merveilleuse avec ma tendre Alice. Elle bouge dans mon ventre et je suis aux anges. Nous vivons une très douce plénitude. 

lundi 8 avril 2013

Grognon

Aujourd'hui je suis en mode "mauvaise humeur"

Déjà j'ai mal dormi, la petite a fait le bordel toute la nuit dans mon bidon, j'ai cru que j'avais des contractions et que j'allais accoucher dans mes rêves.

D'autre part, mon équipe de radio a changé et franchement c'est de la merde, je sais pas où ils ont été les pêcher mais pouah de chez pouah.

Troisièmement rdv avec la gyneco jeudi, je vais encore devoir me peser, aie aie aie, j'angoisse.

Quatrièmement j'ai mal dormi. Ah je l'avais déjà dit ?

Et mon père qui se mari sans me présenter sa douce. Pff


vendredi 5 avril 2013

Bloddy day

Je n'aime pas faire peur mais ce matin j'ai fait mon test de diabète. J'y allais le coeur léger, l'estomac vide et voilou.

Arrivée 9h, une vingtaine de personne avant moi. Je m'assois. 30mn plus tard, une première infirmière vient me chercher, elle m'explique alors ce qui m'attends :

Prise de sang N°01 : Immédiate

Prise du cocktail 100% sucre : 75g

1h plus tard : 2 ème prise de sang

2h plus tard : 3 ème prise de sang


Bon. Jusque là, ça allait bien. Elle me pique et ça me fait mal. La veine a éclaté. Argh.

Je ressors avec ma petite bouteille de jus gout citron. 1ère gorgée : Oué ça va. Milieu de la bouteille : je crois que je vais jamais y arriver. 10mn plus tard, j'ai tout bu.

Je me plonge dans Vingts Milles Lieux sous les mers, mais qu'est ce qui fait froid ici.

10h30 : Deuxième infirmière, qui ne trouve pas de veines qui lui plaisent. 8mn plus tard, je douille et je ressors.

11h30 : Enfin, 3 ème infirmière, je la connais et je l'aime bien, elle prend des aiguilles pour bébé et je ne sens rien du tout, dieu bénisse cette gentille infirmière.

Les résultats seront pour ce soir, je croise les doigts ! 

jeudi 4 avril 2013

Diabete


Parmi les petits tracas médicaux de la grossesse, le diabète gestationnel reste méconnu. Cette forme de diabète se développe pendant la grossesse, généralement durant le 2e trimestre. Parfois, il s'agit d'un diabète préexistant jusqu'alors non diagnostiqué. Bien que rares, les complications pour la mère et l'enfant à naître peuvent être importantes. Aujourd'hui, des médecins appellent à un dépistage systématique de cette maladie.

Le surpoids, facteur de risque majeur

Diabète gestationnelLa grossesse se caractérise par de nombreux changements physiques et physiologiques. Ainsi, la production d'insuline par l'organisme (nécessaire à la dégradation du sucre) peut devenir insuffisante. Durant le 2e trimestre, le placenta commence à sécréter des quantités plus importantes d'hormones susceptibles de provoquer une insulino-résistance (moindre efficacité de l'insuline en charge de la régulation de glucose dans le sang). Conséquences : une hyperglycémie chez la mère et à partir d'un certain seuil, un diabète gestationnel.
Parfois, la grossesse n'est pas à l'origine de cette maladie. Déjà présente lors de la conception, elle n'est diagnostiquée qu'à l'occasion des examens de la grossesse.
Certains facteurs de risques du diabète gestationnel sont bien identifiés : obésité, surpoids, antécédent de diabète personnel ou familial, précédentes complications de la grossesse (malformations, poids de naissance supérieur à 4 kg, enfant mort-né…).

Un traitement simple pour éviter les complications

Le plus souvent, les conséquences de ce diabète sont rarement graves. Ainsi, la mortalité périnatale est très faible. Le principal risque est un poids de naissance trop important (macrosomie). Cela arrive dans 20 à 30 % des cas, contre 10 % pour la population générale. Cette particularité s'accompagne plus facilement de complications périnatales (prééclampsie, accouchement prématuré, recours à la césarienne, etc.). A plus long terme, l'enfant a plus de risque de souffrir de surpoids, d'obésité et de diabète. Pour la mère, le danger est que ce diabète gestationnel se pérennise en un diabète de type 2.
Comment éviter ces complications ? Le premier traitement du diabète gestationnel est simplement nutritionnel, "un simple régime suffit la plupart du temps", note le Pr Laurent Mandelbrot, chirurgien gynécologue obstétricien à l'hôpital Louis Mourier (Colombes). Si cela ne suffit pas à faire descendre la glycémie au-dessous de 0,95 g/L, un traitement à base d'insuline peut être prescrit. Les antidiabétiques oraux ne sont pas recommandés. Le suivi après l'accouchement est primordial : les femmes doivent être revues 6 semaines après l'accouchement avec un contrôle glycémique. Une prise en charge adaptée permet de réduire de moitié le taux de macrosomie chez les nouveau-nés et celui de complications néo-natales3. Mais pour une bonne prise en charge, encore faut-il que les femmes soient dépistées…

Un dépistage aujourd'hui limité aux femmes à risque

Aujourd'hui, le Pr. Laurent Mandelbrot1 rappelle que les femmes présentant un facteur de risque majeur (surpoids, diabète familial, etc.) doivent bénéficier d'un dépistage, dès la première consultation, via une glycémie à jeun. Le but est de pouvoir traiter le plus rapidement possible la patiente pour éviter les complications. Mais pour les autres, la Haute autorité de santé (HAS2estime que l'intérêt d'un dépistage systématique organisé est discutable. Néanmoins, le médecin vérifie le taux de glycémie de deux manières :
  • La glycosurie, test urinaire pratiqué à chaque examen (il permet de vérifier la présence de sucre dans les urines). Mais le Pr. Mandelbrot rappelle que "la glycosurie, bien qu'obligatoire, n'est pas spécifique et présente donc peu d'intérêt quant au dépistage du diabète gestationnel".
  • Un test dit de charge entre la 24e et la 28e semaine d'aménorrhée. Ce test permet d'évaluer la régulation de la glycémie après absorption de glucose. "Par contre, le débat porte actuellement sur le choix du test de dépistage et surtout des seuils permettant de définir un diabète gestationnel" précise le Pr Mandelbrot. En effet, il existe plusieurs tests à même d'étudier la capacité à réguler la glycémie, mais chacun présente des sensibilités et des spécificités différentes : le test d'O'Sullivan, le test de l'OMS et l'HGPO3.

"Oui à un dépistage systématique du diabète gestationnel"

Au-delà du choix du test, d'autres freins au dépistage existent. Ainsi, certains médecins estiment qu'un dépistage systématique pourrait provoquer stress et anxiété chez les femmes enceintes. Mais une étude4 réalisée en 2005 ne permet pas d'accréditer cette thèse. Des chercheurs australiens ont étudié chez 1 000 femmes le niveau d'anxiété et les troubles provoqués par un dépistage et si besoin un traitement associé, en comparaison avec des femmes recevant des soins de routine. Outre la réduction des complications dans le groupe traité, il apparaît que les femmes du groupe dépisté ont mieux vécu leur grossesse et elles sont deux moins nombreuses à souffrir de dépression postnatale.
Pour le Pr. Mandelbrot, les réserves quant à la systématisation d'un tel dépistage et la nécessité d'un suivi du diabète après la grossesse n'ont plus lieu d'être : "Il faut bien comprendre que l'objectif est de prendre en charge de la manière la plus efficiente possible les femmes touchées, et ce, sans excès de stress bien entendu. Nous ne cherchons pas à sur-médicaliser la grossesse, mais à limiter les éventuels risques".

Bienveillance

C'est beau de voir dans le regard de ceux qui m'entoure une bienveillance totale vis à vis de mon état. Dans leurs yeux. C'est très émouvant.

J'ai envie de sucre. Ca tombe mal, je passe mon test de diabète demain. En plus je fais assez attention, je ne grignote même plus le matin et je mange light le midi ou le soir.

Hier soir ce fut d'ailleurs assez catastrophique, une réunion ayant finit tard, à 21h je n'avais pas mangé et j'étais au bord du racage, nauséeuse à souhait. Et après avoir mangé aussi d'ailleurs, et très sensible, hyper contrarié.

J'ai dormi avec mon coussin de grossesse, pas simple de trouver une bonne position.

Demain donc, test de diabète. Prochain article dessus.

mardi 2 avril 2013

Il est 19h33

Je travaille encore, je ferme mes fenêtres et je tombe sur toi. Ma petite fille chérie, sur mon fond d'écran. Je fond d'amour devant toi, ce petit visage déjà si humain, si craquant. Je me dis, ce n'est pas possible, dans quelques mois, je pourrais enfin te regarder, te tenir dans mes bras et toi aussi tu seras là, tu pourras me regarder, me toucher. J'ai hâte, c'est tellement merveilleux, tellement extraordinaire que ça me laisse toute chamboulée. Je pense à ce lien si fort qu'il y a entre nous, qui restera toute notre vie.

Je sais que beaucoup de femmes ne vivent pas la grossesse comme je la vis. Je ne me sens pas la plus belle du monde, pas spécialement bien dans mon corps, dans mes mouvements, ni épanouie sexuellement, je ne vis pas la grossesse pour moi. Mais quand j'arrive à réaliser que tu es là, que je te porte en moi, que nous vivons dans une drôle de symbiose toute les deux, tout parait enchanté et merveilleux, le miracle de la vie se révèle à moi, pure.

Coup de gueule

Comment ça encore ??

Bon, déjà avant de me déverser ma colère, je dois dire que je suis rassurée, alors que j'avais peur de ne pas être bien suivie, on m'a confirmé que le gyneco n'avait pas besoin de m'ausculter pour voir le col, qu'il le voyait à l'écho et qu'en plus une auscultation pouvait engendrer des contractions.

Ca c'est le bon coté des choses.

Ma collègue qui est enceinte m'a annoncé qu'elle parait en vacances dans 2 mois dans un pays chaud, du tiers monde.

Et là, j'ai envie de dire "Allo ? Nan mais Allo quoi ? Tu es en enceinte et tu pars là bas ? Nan mais Allo"

Oui je sais c'est un petit trip perso. Mais merde quand on a attendu des années avant de réussir à faire un gamin, on ne le met pas en danger aussi vite, c'est quoi ce bordel ?

8h d'avion. De l'eau et de la nourriture dangereuse. Interdiction d'aller au soleil. Pbs de chaleurs, de vaccins, de gastro et j'en passe.

Voilà, c'était mon coup de gueule. 

Le Bonheur

Depuis le début de ma grossesse, je me sens vraiment merveilleusement bien. Pas quand j'essai desesperement de me mettre agenouillé et que le sang ne passe plus dans mes jambes, pas non plus quand sous la douche je passe 15mn à me raser au lieu de 5, ni quand après 15mn de cartons, j'ai l'impression d'avoir fait un footing pendant 2h45.

Non. Je me sens merveilleusement bien dans mon corps quand je me regarde dans la glace avec mon ventre arrondie.

Le bonheur absolu, c'est le soir, quand je m'allonge sur le canapé et qu'elle commence à bouger. A chaque fois qu'elle bouge, où que je sois c'est merveilleux, c'est de plus en plus souvent et de plus en plus fort. A la fois physiquement mais bien sur émotionnellement, savoir qu'elle est là, qu'elle va bien, je lui parle, la gratouille, la caresse, elle bouge encore plus. Chéri vient poser sa main délicatement et est tout ému de la sentir comme ça, faire des pirouettes à l'intérieur.

Bref, c'est le bonheur.

Week end

Il s'en est passé des choses en trois jours.

Déjà j'ai appris le tricot, j'ai ainsi pu tricoter la première écharpe d'Alice.

Mais commençons par le début. Samedi matin 9h, écho de morphologie. On y a appris que tout se passait à merveille, il a regarder avec attention tout ce qu'il voulait regarder. Au moment d'imprimer, l'imprimante à complètement baguer mais de toute façon, il n'y avait pas de photo d'Alice extraordinaire comme celles que j'avais pu avoir lors de la première écho 3d.

Mon petit bébé fait déjà 640g, le médecin n'a rien dit à ce sujet mais d'après ce que j'ai vu sur les livres, ça dépasse la norme. C'est d'ailleurs assez étonnant vu qu'elle pesait 440g il y a 15 jours. Mais on m'a dit qu'il y avait des erreurs possibles alors bon.

Je sais, je sais, vous allez dire, je suis une angoissée de la vie, pas assez gros, ça m'angoisse, trop gros aussi, bref ingérable. Mais ce n'est que le début ! Hi hi hi

Niveau poids tout va bien, et je n'ai eu qu'un petit sachet d'oeufs en chocolats, mêlé aux salades, ça devrait donc être assez gérable. J'ai rendez vous avec l'affreuse gyneco pour mon dernier rendez vous le 11 et j'aimerais ne pas avoir trop pris. J'aimerais aussi ne pas dépasser les 10kg pour le sixième mois, donc j'ai un mois à tenir. D'autant que je continue de faire très attention.

Samedi on en a aussi profiter pour se disputer... Dimanche pour voir toute la famille.

Et lundi, miracle, après s'être copieusement reposé, nous avons fait une quinzaine de cartons. Je suis ultra motivée car depuis quelques nuits mes angoisses reviennent et je reve régulièrement qu'on va se faire cambrioler et agressé.

D'ailleurs, c'est absolument terrifiant, ce sont des rêves en cascades, je sais que je rêve alors je cherche un détail pour me réveiller mais ça m'emmène dans un autre reve dont je pense que c'est la réalité alors que non...

Bref.