mercredi 29 février 2012

Ca va mieux...

Il faudrait que je retrouve cette situation qui compare les être humains aux animaux en disant qu'ils ont toujours l'impression d'être bloqué dans un état et de ne pas pouvoir en bouger. Comme à chaque nuit, on a toujours cette inquiétude tenace " Fera t il jour demain ?", A chaque hiver, nous nous demandons si le printemps sera capable de revenir et à chaque douleur, est  ce que vraiment cela passera ?

C'est pas passé mais c'est mieux. Je saigne très peu. Enfait quelques gouttes le soir, enfin je pourrais dire quelques gouttes à chaque fois que j'essai de vivre sans serviette hygiénique alors que celle ci joue l'immaculée... D'ailleurs je vais devoir me racheter des culottes, j'étais plutôt string... M'enfin bref...

Niveau douleur, j'ai des crampes au ventre parfois, j'ai des contractions au vagin à d'autre fois, plus souvent au toilette. Desfois des nausées, une grande fatigue. Mal au dos depuis hier soir. Bon rien de dramatique, rien de pire que lors de règle douloureuse, sauf les contractions bizarre au vagin qui m'inquiète légérement sur ma capacité à refaire l'amour rapidement. Ca fait déjà 15 jours et on a pas l'habitude de s'arrêter autant...  J'ai bien prévenu Chéri que dès que j'avais le feu vert, on s'y remet et de préférence pour faire un enfant.

Niveau moral, j'avoue que depuis que je sais que mes crises de larmes sont due aux hormones ça va nettement mieux, j'aime tout comprendre et pleurer sans raison, ça m'agace.

Bon, je vais avoir toutes les réponses à mes questions cet après midi... les voici :

Utérus : Déjà je serais rassurée de voir si tout est parti et si le curetage est écarté ( car honnêtement rien que le mot, je suis à deux doigts de l'évanouissement )

Si ce n'est pas le cas, combien de temps, comment savoir si tout part.

Je ne parlerais pas du cas le plus défavorable où un curretage serait décidé car là, les questions seraient multipliés par cent.

Conception : Là ce sera à ma gyneco adoré.

Dans combien de temps recommencé à faire un bébé ?

Là, on va jouer avec le feu, elle va me dire exactement, et je vais faire exactement ce qu'elle me dit. Si elle me dit, c'est bon allez y, j'y vais. Je ne ferais pas de double précaution pour ce coup ci. Si j'ai une 2nd fausse couche, là je prendrais tous les milliards de précautions possible inimaginable saupoudrée de cierges et d'encens en offrandes aux dieux de nos religions...

Après si elle me dit d'attendre, on parlera contraceptifs, sera t on vraiment obligé de revenir aux préservatif ? Pouah

Voilà un petit peu, comment j'imagine le déroulement de tout ça...

mardi 28 février 2012

Après une fausse couche

Après une telle expérience, il est fréquent de sombrer dans des moments de dépression dont la durée varie selon chaque femme. Comme pour l’accouchement, cet état peut en partie s’expliquer par le bouleversement hormonal occasionné par cet avortement involontaire.
L’impact psychologique varie également selon la sensibilité de chacune, éventuellement ses croyances religieuses et sa culture, et l’état d’avancement de la grossesse lors de l’interruption. Espoir brisé, attente déçue, maternité et féminité mises en question, inquiétudes quant à l’avenir… C’est avec ces sentiments que se débat la femme.
Face au médecin qui pourrait avoir tendance à banaliser l’événement, la femme ressent très souvent une profonde tristesse et le besoin de parler de cette terrible expérience. Elle peut parfois même aller jusqu’à éprouver un sentiment de culpabilité qui, s’il n’est pas bien exploré, peut nuire à la relation de couple. La présence du père est donc très importante.
Pour l’aider à surmonter cette épreuve et le deuil de cet enfant perdu, l’entourage devra faire preuve de compréhension et d’attention, se montrer à l’écoute de la femme en clarifiant ce qui n’a pu être la cause de cette perte de manière à endiguer ce sentiment de culpabilité, sans la presser outre mesure d’oublier ses sentiments de profonde tristesse.
Certains services hospitaliers proposent des consultations avec un psychologue afin d’aider la femme à surmonter l’événement avant de reprendre pied pour une prochaine grossesse. Surmonter l’événement suppose de "faire le deuil" de l’enfant attendu et perdu, ce qui réclame parfois du temps et toujours une grande attention de l’entourage.
Une fausse couche, si difficile soit-elle à vivre, n’est, la plupart du temps, qu’un accident de parcours. Vous pourrez à nouveau concevoir un enfant un à six mois plus tard, selon les conseils de votre médecin.

Après la fausse couche...

Que faire après une fausse couche ?  Prenez le temps de cicatriserBien que dans les faits, il soit possible de retenter une grossesse dès le retour des règles, il faut parfois plus de temps pour surmonter cette épreuve. Attendez donc de vous sentir prête avant de vous relancer dans l’aventure de la grossesse. « Il n’y a pas un timing universel, que l’on peut appliquer à chaque cas. L’important est que la maman se sente à nouveau prête. Parfois, c’est une nouvelle grossesse qui aide à clore le chapitre de la fausse couche


Retomber enceinte après une fausse couche : attendre le retour des règles
Sur un plan médical, il n’y a pas de délai minimal à respecter entre la constatation d’une fausse couche et une nouvelle tentative pour tomber enceinte. « Au niveau physiologique, il faut juste attendre le retour des règles » explique le Professeur Tournaire. En effet, celui-ci montre que le corps est à nouveau capable d’accueillir un embryon.

 

Les causes de la fausse couche...



La fausse-couche est un avortement spontané, intervenant souvent lorsque l’embryon ou le foetus présente une anomalie génétique ou lorsqu’il ne parvient pas à s’implanter dans l’utérus. Elle a lieu durant les 6 premiers mois de la grossesse, mais la majorité des fausses couches a lieu avant un mois et demi de grossesse. 

"Les fausses couches sont toutes les mêmes" : Il faut distinguer les fausses couches uniques (aussi appellées « fausses couches accidentelles) des fausses couches à répetition (lorsqu'il y a au moins 3 avortements spontanés successifs). Ces dernières concernent moins d’1% des femmes. Les statistiques montrent que lorsqu'une femme a fait une fausse couche spontanée, le risque de fausse couche à la grossesse suivante est légèrement augmenté. Rien n’indique toutefois que la prochaine fois ne sera pas la bonne ! 

Les Premières grossesses
C’est lors de la première grossesse que les fausses couches sont les plus courantes : l’utérus n’est pas encore tout à fait prêt… Pas de panique : la grossesse suivante à toutes les chances de bien se passer.


Accident génétique
Il représente 90% des fausses couches spontanées précoces. Lorsque le fœtus présente une anomalie génétique (trisomie, monosomie,…), le corps de la femme va rejetter alors l'embryon, comme s'il se séparait naturellement d'un corps "étranger". Pas d’inquiétude : la grossesse suivante peut très bien se dérouler normalement.
 Cause masculine

Parfois, la qualité du sperme du mari peut parfois être à l'origine de fausses couches à répétition. Il faudra alors effectuer un sperpmogramme.


Déficience hormonale
Si, plusieurs fois de suite, des fausses couches apparaissent après sept ou huit semaines de grossesse, le coupable peut être vos hormones. Cela peut être guéri par une prescription de progestatifs jusqu'à la douzième semaine de grossesse, avant que le placenta ne prenne le relais.
 Anomalie de l'utérus
Les fauuses couches peuvent aussi être provoquées par une malformation de l'utérus ou du col.
Ainsi, il arrive parfois que, sous la pression de l’utérus, le col de la femme s'ouvre  et que le fœtus glisse alors de lui-même. Si la maman de la patiente a pris du Diéthylstilbestrol (DES), il ne faut pas chercher plus loin : cet œstrogène synthétique censé prévenir les fausses-couches en est bien souvent l'auteur. Hormis ce cas, on peut venir à bout d'une béance du col en effectuant uncerclage. On pose alors quelques points chirurgicaux autour du col pour le garder fermé pendant toute la grossesse.
Cause infectieuse
Certaines infections ou MST pourraient être à l'origine d'une fausse-couche, mais rien n’est sûr...


Mode de vie
Là aussi, rien n’est prouvé : essayez juste d’avoir un mode de vie équilibré ;
Ne perdez pas de vue que, dans la plupart des cas, les fausses-couches sont bien souvent dues à des causes extérieures aux femmes enceintes, et que la grande majorité des fausses couches est inexpliquée.

La première cause de fausses couches est une anomalie chromosomique de l'embryon, due à un problème survenu lors de la conception, quand le spermatozoïde féconde l'ovule. L'organisme de la mère décide alors d'expulser l'embryon qui ne pourra se développer normalement.
Il peut également rejeter ce que l'on appelle un œuf clair (œuf qui, après fécondation, ne contient pas d'embryon).
Une seconde cause peut être une malformation cardiaque ou encore nerveuse du fœtus. Ensuite, d'autres raisons peuvent être à l'origine d'interruptions de grossesse : une anomalie anatomique de la mère, telle une malformation de l'utérus, ou un problème lié à la muqueuse, empêchant la nidation. Ce sont souvent ces anomalies anatomiques qui sont à blâmer lors de fausses couches répétées. Une maladie de la mère (le diabète, par exemple) peut aussi provoquer les mêmes effets.
Enfin, les infections, entre autres du vagin, ou bien générales, provoquées par une grippe, par exemple, ainsi qu'une exposition à des substances toxiques (radiations, etc.) peuvent aussi être responsables de fausses couches. 

La fausse couche

Chose promise, chose due, voici les différentes infos :

Bon, je vous passe les signes avant coureurs, je vous les avais déjà mis et vous avez mon récit. Et puis sérieusement, ça ne trompe pas.

Passons maintenant, à l'après... Quelles sont les conséquences ? Quand retomber enceinte et tout ça ?

Je vous passerais les causes, car si selon les sites une femme droguée, alcoolique, fumeuse de plus de 40 ans qui prends des médocs a fortement de chance de faire une fausse couche, je fais couler les statistiques. J'ai 25 ans, je ne bois jamais, je n'ai jamais fumé et je ne me suis jamais droguée, j'ai arrêté tout médicaments depuis le début de grossesse ainsi que le thé. Comme dirais mon amie, nous avons des utérus sains prêts à accueillir BB, à bon entendeur salut...

Le seul avantage c'est que je ne culpabilise pas, je n'imagine pas ce que doivent ressentir les femmes qui ont fait des choses un peu "interdites" alors que c'est souvent du à des pbs de chromosomes...

Je passerais aussi sur l'état psychologique qui est souvent le plus expliqué mais il est propre à chacun, tout le monde vous dira que c'est normal d'être triste, si vous l'êtes pas trop ce sera suspect mais si vous déprimer ce sera trop. Chacun gère son bordel intérieur comme il le peut.

...

Allez oh les coeurs ...

Bon, je saigne plus, enfin plus depuis hier soir, j'espère que c'est finit car samedi soir ça s'était arrêté aussi pour reprendre dimanche matin.

J'ai vraiment hâte d'être à demain et d'avoir mes réponses.

Que vous dire d'autre ? Je suis vraiment pas en forme, j'ai mal au ventre qui est d'ailleurs tout gonflé ce qui me gène dans mes pantalons - alors qu'enceinte j'étais même pas gênée quelle p**** d'ironie - et un peu partout ailleurs aussi. Mon corps a véritablement subi un traumatisme qu'il est en train de guérir.

Je vous ferais peut être un petit article plus tard sur ce que l'on dit ou pas sur la fausse couche.

Mardi...

On s'est disputé. Sur mon échelle personnelle de nos disputes, je dirais 7/10. Nan j'en sais rien mais on s'est disputé quand même. J'ai les yeux rouges et gonflés. Le coeur en milles morceaux. Pas de la dispute forcement, j'ai envie de pleurer, que tout se passe ainsi je crois.  Je craque un peu. 

lundi 27 février 2012

Je saigne toujours...

Et je saigne encore,
Tout ce rouge sur mon corps



Kyo qui enfait était une femme... ha ha




Nan mais zut flut et reflut et rezut ....


J'en ai marre, marre et marre. Je vais devoir me racheter des culottes et des actions chez always... grrrr 


Nan mais M... à la fin, je deteste ça, déjà quand c'est mes règles... mais là, nan mais vraiment, il y en a marre de cette nature de M...

Lundi...

Les journées ne se déroulent pas trop mal. Les soirs sont extrêmement difficile. Je ne sais pas pourquoi. Là je dois dire que le matin n'est pas gai non plus.

Hier soir alors que mes collègues/amies venaient de partir, tout a été vide d'un coup et j'étais pas bien, j'ai eu mal au ventre et une énorme fatigue. On a du ramener un cousin à chéri et la Tata m'a demandé si j'étais enceinte et  outre le fait que j'ai fait la tête, pas volontairement mais je n'avais qu'une envie c'était de partir, d'être chez moi. Dans la voiture j'ai pleuré. Pleuré de plus être enceinte.

Depuis ma fausse couche, malgré le fait que je sois forte, que je comprenne tout ce qui m'arrive. J'ai l'impression d'être dans un interlude, un trou noir dont je ne sortirais qu'enceinte. J'ai quitté cet état de femme enceinte pour retourné à cet état qui n'est pas normal puisque j'ai mal au ventre, je perds du sangs, sans avoir mes règles bien que j'essai de m'en persuader.

Bon, faut aller de l'avant, après l'échographie, je verrais mon utérus tout vide, surement tout près à accueillir bébé... Et on reprendra les essais. J'espère que d'ici là je ne perdrais plus de sang. Je pense sincèrement que ça joue énormément sur le moral.

Y a qu'à voir quand j'ai mes règles, je me sens absolument autre. J'ai l'impression que mon corps est retourné à l'ère préhistorique en se permettant de perdre du sang comme ça, n'importe quand, sans  se préoccupée de ma petite vie contemporaine...

Je vais me plonger dans le travail, puisque comme pour de nombreuses choses, il n'y a que le temps qui fait son oeuvre...

samedi 25 février 2012

Tout doucement

Je saigne encore... comme pour des règles. Je passe mon écho mercredi, j'ai hâte de savoir si tout va bien et que l'on puisse recommencer.

J'ai lu des articles horribles sur les fausses disant tout et leur contraire mais vraiment rien de très joyeux.

Ce matin, j'ai pas le moral, déjà cette nuit j'ai rêvé que j'accouchais d'une petite fille qui s'appelait Amelia.

J'ai pas perdu de poids, j'en ai même pris. Ca me contrarie beaucoup.

J'ai du mal à marché.

Je sais que l'embryon n'était pas viable. Je ne suis pas triste qu'il soit partie, c'est la nature. Je suis triste d'être revenu à la case départ. C'est pas juste. 2 mois c'était déjà long, j'ai supporté les nausées, les douleurs, j'ai fais attention à ne pas prendre de poids. Et là, c'était comme si il ne s'était rien passé, mon embryon est mort, mon ventre est toujours douloureux et tendu, mes seins ont dégonflés et je ne peux disposer de mon corps comme je le veux, il est encore tout endoloris, meurtri.

Alors que mon esprit est déjà prêt à repartir, à refaire un bébé, mon corps me freine, il me dit " doucement, doucement, te rends tu compte de ce que j'ai vécu ?"

Je lui en veux à ce corps de ne pas être en paix avec mon esprit, il me freine toujours. Toujours à ressentir les événements beaucoup plus intensément.  Je suis pas patiente, je connais la mort, seule la vie la soigne, rien ne sert de se languir, de se laisser dériver, il faut bouger, remuer, ça appel la vie...

Mais pour l'instant, dès que je marche, j'ai des crampes au ventre.

Alors on a fait un compromis, je vais lui laisser 15 jours tranquille, pendant lesquels je vais refaire des cures de thés, salade au vinaigre et protéines et voilou


vendredi 24 février 2012

Ma fausse couche

Je n'avais pas spécialement envie d'écrire cet article, mais fasse au désarrois et aux questions que l'on éprouve, je me devais de le faire.

Mercredi matin, je me ressens un violent mal de ventre et quelques gouttes de sangs. Je continuerais de perdre du sang très rouge jusque chez la gyneco. Elle arrive à entendre le placenta, le col est fermé mais elle n'entends pas le coeur.

14h30 : Echographie dans un petit cabinet, tous les autres étaient complets, c'est les vacances... Un docteur très gentil, on voit rien malgré l'eau que j'ai bu, on passe par voie vaginale. Là je vois l'embryon, comme je l'avais imaginé, on voit très bien. C'est à ce moment que le docteur me dit que c'est pas bon, aucune activité cardiaque. Le coeur se serrait arrêté depuis plusieurs jours, une anomalie chromosomique.

Bon je vous passe l'épisode où je suis en pleure, et on va chez la gyneco qui me prescrit des médicaments et à la pharmacie où j'envoie chéri.

Je devais aller voir ma grand mère à l'hôpital le lendemain et je voulais prendre les médicaments après l'avoir vu. Le soir se passe bien, je sens que mes seins redevienne normaux, je me fais à l'idée que l'embryon est déjà mort depuis longtemps, je saigne abondamment sans douleurs. Je prends juste un dolipranne car à force de pleurer j'avais mal à la tête et tout.

Le lendemain matin je me lève avec des crampes très douloureuses, je perds énormément de sang, j'annule ma grand mère et je prends les médicaments sur conseil de mon père à qui j'ai tout dit. J'essai de joindre ma mère et chéri va bosser. Dès la prise des médicaments, j'ai eu des contractions, un mal de ventre qui est insupportable à en pleurer et à en crier pendant 1 heure,  puis d'un coup, ça diminue, entre temps j'ai réussi à joindre ma mère, je pense qu'elle m'apaise. Quand je réalise que je devrais changer ma serviette car même si je l'ai changé il y a une demi heure, je le sens mal. Je me lève et je sens un gros truc descendre de mon vagin à ma culotte. Je vais en vitesse au toilette et je vois un oeuf de la taille d'une mandarine à la fois translucide et rempli de sang ect... qui a atterri aux toilettes.

J'ai du continué les médicaments, et je suis encore sous traitement, après on a comme des règles très abondantes, très très abondantes au début puis de moins en moins. Assez douloureuse mais rien d'insurmontable comparé à l'expulsion qui a été franchement abominable mais on survit.

Voilà, c'est vraiment pas joyeux mais si j'avais pu, j'aurais aimé savoir à quoi m'en tenir. Après on relativise beaucoup quand on voit le petit oeuf, et puis la nature est quand même bien faite si elle décide que c'est pas le bon moment... c'est que ça l'était pas.

mercredi 22 février 2012

10 h...

J'ai eu la secrétaire de la gyneco, elle n'a pas été très rassurante du tout. Je ravale mes larmes et j'ai froid.

Les saignements pendant la grossesse

Voilà ce qu'en dit internet...

Il s'agit de pertes de sang vaginales en début de grossesse, parfois aux dates anniversaires des règles. Les principales causes sont une inflammation du col de l'utérus ou du vagin, un léger décollement du placenta ou l'élimination d'un œuf jumeau. 

Au cours du premier trimestre de la grossesse, se pose parfois le problème de la fixation du placenta sur l’utérus. Un décollement plus ou moins important va donner des saignements rouges (en cas d’abondance) ou brunâtres (dans le cas contraire). Le repos est effectivement le seul traitement dans la plupart des cas. Le col fermé signifie qu‘il n'y a pas d’expulsion proche.
Un saignement abondant doit inciter à faire un contrôle échographique afin d’avoir une idée sur le pronostic, la vitalité de l'embryon (vous pouvez donc aller consulter) : mais cela ne changera pas l’évolution proprement dite de votre grossesse. Il s'agira donc essentiellement d'une visite de diagnostic, mais pas d'une visite "en vue de soins".


Pas grand chose de plus, j'ai lu que de nombreuses femmes ont des saignements et poursuivent leur grossesse, ça dépend de l'abondance et si ils sont accompagné de douleurs...

Bon, allez, je vous dirai la suite...
 

Je ne suis pas médecin ... juste inquiète

Je ne savais pas quel titre mettre. Ce matin, je me suis réveillée un petit peu plus tôt que d'habitude car chéri prenait sa douche. Tout à coup, j'ai eu une crampe au ventre, assez douloureuse, et j'ai senti quelque chose. J'ai vu quelques gouttes foncés puis ça s'est révélé être du sang rosâtre.

J'ai justement rdv avec ma gyneco aujourd'hui. Quand j'ai vu ça, j'ai beaucoup pleuré...

Là je suis au bureau, je fais du rangement et je prépare tout au cas où je serais arrêté plusieurs jours.

Dans 10mn le cabinet de la Gyneco ouvre... J'ai rendez vous à 11h15 mais je vais voir si je dois prendre rdv pour une écho ou pas...

Je suis dans un état d'entre deux. Je connais assez bien cet état. Je met tout mon corps et mon cerveau en attente en leur disant " bon, effectivement il y a ça, ça et ça. Mais n'en tire pas de conclusions hâtives, attends et après tu verras "

Bon effectivement les hormones n'arrangent rien, j'ai envie de pleurer mais j'attends.

mardi 21 février 2012

L'alimentation pendant la grossesse


Avant la grossesse, je ne vais pas me jeter des fleurs ( bien que ça fasse pas de mal, des tulipes rouges de préférence, merci) mais je mangeais tout à fait correctement. Dès qu'une envie de chocolat passait, je compensais par des légumes vert, une salade au vinaigre ou un bol de protéines à la dukan. 
Depuis la grossesse, entre ce qui est interdit et ce qui me dégoute, voir ce que je ne peux même pas imaginer en peinture, je mange ce que je peux... et quand je le peux.
Même si la sagesse voudrait qu'en terme de nausées, on fractionne les repas, je dois dire que ça me parait stupide. Les nauséeuses devraient fractionner en six repas leur portion de nourriture, Imaginez un peu...
Matin : Bon comme tout le monde, un bol de céréales avec du lait ou des biscuits au céréales avec du lait et des pruneaux pour la digestion.
10h : A 10h, je sais pas vous, mais moi je suis au bureau, si j'emporte un yaourt, il est déjà tiède, pareil pour une compote, donc des gâteaux ? Et puis bon, si je commence à me prendre un yaourt tranquille en travaillant, ça va pas le faire.
12h30 : Dejeuner classique en avalant ce que je peux, légumes, viande et féculent privilégié. Le dessert ne passe pas.
16h30 : Gouter... Là c'est pareil, quelle autre solution que de manger du sucré ? Vous allez pas vous faire revenir un steak ou vous ouvrir une boite de mais et la manger à la cuillère ?
20 h : Diner, qui passe généralement mal.
22 h : Là perso, je ne pourrais rien avaler mais en admettant que je puisse avaler quelque chose... ce serait un yaourt ou un fruit.
Donc en fractionnant tout n'importe comment outre le fait que ça ne marche pas ( chez moi en tout cas ) vous consommerez beaucoup plus de sucre et d'aliments mauvais, aucun intérêt donc. En plus le danger est de se sentir toujours mort de faim en plus de la nausée car vous aurez la sensation de n'avoir jamais mangé à votre faim et votre balance, elle vous dira le contraire. 
Voici un petit article sur l'alimentation pendant la grossesse, très complet et intéressant et court aussi.

Les apports caloriques doivent être suffisants (>1800 Kcal), et vous ne devez pas sauter de repas. Ils devraient être répartis comme suit : 50% de glucides, 30-35% de lipides et 15-20% de protides.
On évitera bien entendu les produits trop gras ou trop sucrés.
La consommation de fruits et légumes est fortement recommandée (5 fruits et légumes par jour).
Concernant les apports de produits laitiers (apports de calcium), ils sont également à favoriser avec une consommation journalière de 3 produits laitiers (pasteurisés).
Il est conseillé de consommer 1,5 litre d’eau par jour.
Les maladies
La listériose : Il s’agit d’une maladie bactérienne, transmissible par l’alimentation. Si une femme enceinte est contaminée, cela peut avoir des conséquences graves sur son fœtus. Sur le plan symptomatologique, cette maladie ressemble souvent à un syndrome grippal qui passe facilement inaperçu.
La toxoplasmose : il s’agit d’une maladie due à un parasite dont l’hôte définitif est le chat, mais les hôtes intermédiaires peuvent être tous les animaux à sang chaud (dont l’être humain). On peut donc retrouver ce parasite dans les fèces de chat (le parasite se développe dans ses intestins), ou dans la terre souillée par celles-ci. Certains animaux se contaminent ensuite en ingérant le parasite lors de leur alimentation.
L’être humain peut se contaminer en mangeant de la viande crue d’un animal ayant ingéré le parasite. Par ailleurs, il peut être contaminé par contact direct avec de la terre souillée ou avec les fèces contaminées.
Maladie bénigne voire asymptomatique dans l’immense majorité des cas lorsque les sujets ont une immunité normale, elle peut s’avérer très dangereuse chez les sujets immunodéprimés ou chez les femmes enceintes. En effet, pour les femmes enceintes qui n’ont jamais « rencontré » le parasite avant leur grossesse (« sérologie toxoplasmose négative »), le fait d’être infectées par le parasite au cours de grossesse (séroconversion) peut entrainer de lourdes conséquences foetales, notamment si la séroconversion a lieu tôt dans la grossesse. Aucun vaccin n’existant pour prévenir la toxoplasmose, la prévention par des règles hygiéno-diététiques simples vous permettra de diminuer significativement le risque de séroconversion.
La salmonellose : il s’agit d’une maladie causée par une bactérie présente dans certains aliments comme la viande ou les œufs. Sur le plan clinique, elle se présente sous la forme d’un syndrome gastro-entéritique fébrile.
Les précautions :

Afin d’éviter une contamination par le parasite de la toxoplasmose (qui est peut être présent dans la terre ou dans la viande d’animaux contaminés), il est conseillé (si vous n’êtes pas immunisée contre la toxoplasmose) :
  • de bien laver les fruits et légumes (et même les salades en sachet)
  • de bien cuire les viandes et les œufs
  • d’éviter les contacts avec les déjections des chats(ou deporter des gants s’il est impossible de faire autrement)
  • bien se laver les mains, plusieurs fois par jour
Par ailleurs, vous serez surveillée par des prises de sang régulières (mensuelles) afin de s’assurer de l’absence de séroconversion toxoplasmique.
Afin d’éviter une listériose (et une salmonellose), il est conseillé :
  • De toujours effectuer plusieurs lavages des mains journaliers
  • Bien cuire les viandes, poissons (et œufs pour la salmonellose)
  • Eviter les fromages au lait cru (y compris le fromage râpé), les crustacés, les coquillages, les poissons fumés, les produits de charcuterie (rillettes, pâté, foie gras)
  • Favoriser les fromages pasteurisés
  • Bien laver les fruits et légumes et herbes aromatiques
  • Javelliser votre réfrigérateur de manière régulière et respecter les dates limites de consommation.



Vous n'êtes pas seules

Mes chères amies,

A celles qui sont enceintes, vous n'êtes pas seules et à celle qui ne le sont pas encore, préparez vous au pire.

Hier soir, je décide de me coucher tôt. En fait la vrai raison, c'est que vers 22h je commence à avoir la nausée et le seul remède efficace c'est de dormir.

Vers 23h, Chéri se décide à dormir, me fais des bisous et commence à me parler... ce qui me réveille... plutôt de mauvaise humeur. J'en profite pour aller au toilettes et à mon retour...

Un constat s'affiche en grand, un panneau géant avec des lumières partout :

" Je n'ai pas d'amies"


Et voilà que je pleure...

Alors oui c'est les hormones bien sûr,  je le sais, je suis pas du genre à pleurer comme ça. 

Mais les hormones choisissent de taper là où ça fait mal, sinon ce serait pas drôle...

Il est vrai que c'est un sujet qui me laisse toujours un gout amer. Je ne suis pas seule au monde, bien au contraire. J'ai le meilleure des maris à la maison, des parents divorcés qui m'adorent, des grands parents adorables, toutes la famille de mon mari m'a complètement adopté et je lis avec eux des amitiés sincères et véritables, j'ai les copains du sud de mon mari qui sont devenus les miens, ma belle soeur qui m'adore aussi follement qu'elle me tyrannise, Estelle que j'adore aussi, mes collègues de travail avec qui j'approfondie chaque jour, nos relations...Mes copines de forum que je vois irl parfois etc... Vraiment pas de quoi me plaindre, et j'en ai peut être oublié. J'aime toutes les relations que je vis avec les gens même avec mes clients au travail, je vois leurs satisfactions, je vois qu'ils sont vraiment heureux et ça me rend heureuse.

Mais je n'ai pas de meilleure amie. Non point que je n'en n'ai jamais eu, j'ai eu deux meilleures amies, le genre de meilleure amie pour laquelle on est prête à tout, sauter d'un pont, se faire accuser de meurtre à sa place etc... 

La première s'appelait Claire-Marie. Je l'ai connue au CP, et on s'est perdu de vue en 6ème car nous n'étions plus dans le même collège. Je me souviens qu'elle m'avait envoyé une carte où elle avait collé des centaines de petits coeurs promettant de ne jamais m'oublier... En 5ème je suis revenu dans son collège, et elle a commencé à être distante. En 4ème elle ne s'intéressait plus à moi. Vous savez, il y a des choses évidentes qui ne le deviennent qu'après de très longues années... A l'été de mes 12ans mon frère s'est suicidé, juste avant que je rentre en 5ème. Peut être qu'elle n'a plus voulu de moi pour ça, comment me consoler, que me dire ? Et moi qui devait me renfermer comme une huitre ? Je ne m'en souviens pas beaucoup. J'ai eu une très bonne copine qui explosait la joie de vivre Marie-Heloise. Toute mon adolescence j'ai bien plus chercher la solitude que la compagnie. Dès que j'ai pu au lycée, je me suis trouvé un petit endroit calme prêt d'une grande fenêtre et j'ai dévorer tous les livres que j'avais sous la main. Je me sentais beaucoup plus comprises par les héroïnes tragiques d'Amélie Nothomb que par mes semblables ne discutant que de cul, de clopes ou de célébrités.

Après j'ai commencé à travailler, et je suis tombé sur une fille Charlotte. Quand je l'ai vu, je me suis dit qu'elle serait mon amie, j'ai donc lentement oeuvré pour établir le contact puis une relation. Nous sommes devenus inséparables, si vous avez vu "des beignets de tomates vertes" c'était elle, c'était moi. Douleur, Amour, Passion. Nous ne pouvions passé 24h sans se parler longuement au téléphone, pas plus d'une semaine sans se voir. Rien ne comptait plus qu'elle à mes yeux. Puis j'ai divorcé. Et du jour au lendemain, elle a espacé ses appels, nous nous sommes moins vues. Je me disais qu'il lui fallait du temps, elle connaissait très bien mon ex et peut être que ça lui faisait quelque chose. Mais un jour, elle ne m'a plus répondu. Plus jamais répondu. 

Ce fut mes deux grands chagrins d'amour. Je parle d'amour car l'amitié c'est de l'amour, autant que lorsque l'on aime un frère ou une soeur. Je conçois les ruptures, mais je n'aime pas les gens qui fuient les explications. Toutes les personnes qui ont perdu un être cher vous le diront, quand on ne leur répond pas au téléphone, quand on ne donne plus de nouvelles, on ne pense pas que la personne ne veut plus nous parler, on pense qu'elle est morte, qu'elle a eu un accident, qu'elle s'est suicidé. Et quand on découvre la vérité, à la blessure de l'amour vient s'infiltrer une blessure plus profonde et douloureuse, comment ces personnes ont ils pu nous faire ça ? Nous laisser nous inquiétez sang et encre alors que de simples mots nous auraient apaiser.

Aujourd'hui, j'ai privilégié mon couple, notre famille et mon travail, et je suis bien contente du résultat... Mais après avoir travaillé entre 55 et 70 heures par semaine selon si je travaillais le week end ou pas, après avoir vu la famille et chouchouter son couple, il ne reste plus de place pour les amies...





Les odeurs

Eh oui, il y a quelque chose d'essentiel dont j'ai oublié de vous parler : l'odorat...

Avant, j'étais une personne normale, quand il y avait une bonne odeur ça sentait bon, une mauvaise, je me bouchais le nez et le reste du temps, je ne faisais aucunement attention aux odeurs...

Aujourd'hui, je ne peux pas faire un mètre sans sentir de nouvelles odeurs,  un parfum, un produit, une odeur de nourriture etc... J'ai l'impression d'être un chien, la plupart des odeurs me sont inconnus, si elles sont désagréables elles me donnent la nausées direct. Et les odeurs connus sont décuplés, hier mon chéri mangeait des cacahouètes à 2 mètres de moi, j'avais l'impression d'être dans une usine de fabrication de Ben & Nut's ....


Et la princesse se transforma en crapaud !!

Ne pensez pas que j'ai quoi que ce soit contre les amphibiens, c'est ma grande passion depuis toujours.

Peut être étiez vous comme moi, au fil des années et de l'expérience, vous vous êtiez transformer en princesse...



Voui, ça pique un peu les yeux.

Pour garder votre prince charmant, vous faisiez attention à tout. Vous ne pétiez jamais au lit, vous ne ronfliez pas, jamais vous ne lui auriez parler de petits désagréments féminin, vous mangiez équilibré, vous conteniez votre colère et pour finir vous n'étiez jamais vulgaire...

Et depuis que vous êtes enceinte ... vous êtes devenu un Bufo Viridis


Vous petez toutes les 5 minutes, vos muqueuses ont pris tellement de place que vous ronflez... Où vous avez la nausée ou vous vous goinfrez... Vous pleurez pour rien, vous ne contrôler même plus ce qui sort de votre bouche...


lundi 20 février 2012

Bon...

Bien sur je me suis réconcilié avec Chéri... A toutes celles qui attendait l'occasion de me le prendre, allez vous faire .... M'enfin bref...

J'ai reçu un appel du labo pour les résultats fait il y a un mois ( oui je sais, c'est des rapides ) pour me dire que la sérologie  que j'avais faite était positive mais qu'elle datait de 3 mois. Enfin qu'il fallait faire une prise de sang pour confirmer et peut être prouver son antériorité ...

Alors que j'essai de comprendre et de percuter ( car quand vendredi j'avais téléphoné, on m'avait dit que tout était bon et que je pouvais venir les chercher ), je fais répéter au biologiste 2 fois le nom de l'infection sans rien y comprendre et quand je lui demande de me le dire doucement pour que je regarde, il me dit sur internet, je dis donc oui. Il me dit alors que ça ne sert à rien et que ça va m'inquiéter pour rien et qu'il a appelé ma gyneco qui m'expliquera mercredi. Oui mais mercredi c'est long.

J'essai donc d'avoir ma gyneco, dont la secrétaire répondra après 2 heures d'essai, qui me dit oui votre sérologie cmv est positive, c'est pas grave, c'est antérieur à la grossesse, il faut juste refaire une prise de sang pour confirmer. Oui ma gyneco je l'adore, car elle a toujours les bons mots pour me rassurer de tout.

Et avec le terme approprié, j'ai pu me renseigner sur Wiki :

Le cytomégalovirus (ou CMV) est un virus responsable d'infections passant le plus souvent inaperçues. Son caractère pathogène survient surtout chez des patients dont les défenses immunitaires sont faibles : traités par immuno-suppresseurs, atteints par le sida, fœtus


Le cytomégalovirus appartient à la famille des herpesvirus qui comprend : le virus de l'herpès simplex, le virus d'Epstein-Barret le virus varicelle-zona. Cette famille de virus est caractérisée par sa capacité à produire des infections latentes et persistantes.
Sa structure comporte un génome, une capside, une enveloppe recouverte de glycoprotéïnes.
Le génome (ADN double brin linéaire) est emballé dans une structure protéique appelée capside, qui a une conformation géométrique polyédrique (icosaédrique)



Alors là, je n'y ai absolument rien compris... M'enfin


'Homme est le seul réservoir de ce virus et sa transmission se fait par contact car c'est un virus très fragile. Ce virus se transmet par toutes les sécrétions corporelles : salive, sang, sperme, larmes, lait maternel, sécrétions du vagin et du col de l'utérus. Cette infection a une répartition mondiale sans rythme saisonnier. La prévalence est de 30 à 70% dans les pays d’Europe de l'ouest et d’Amérique du nord, et de 80 à 100% dans les pays en voie de développement.



L'antiviral Ganciclovir réduit ou interrompt la réplication virale in vivo. Cent fois plus actif que l'Aciclovir, il est également beaucoup plus toxique (toxicité médullaire : neutropénie et thrombopénie) et n'est utilisé que dans le traitement des infections sévères chez les immunodéprimés.
Le CMV est sensible aux désinfectants (hypochlorite de sodium à 1 %, éthanol à 70 %, glutaraldéhyde, formaldéhyde).
Le CMV est sensible à la chaleur (50 à 60 °C pendant au moins 30 minutes), à des solvants lipidiques, à faible pH, aux rayons ultraviolets, aux cycles de congélation et de décongélation, ce qui l'inactive.
Le CMV peut survivre pendant quelques jours à température ambiante à l'extérieur de son hôte.

Entre 0,3 % et 2,4 % des femmes enceintes contractent cette maladie au cours de la grossesse. La moitié des fœtus de ces femmes seront atteints par le virus.
  • 10 % de ces fœtus auront des manifestations cliniques et/ ou échographiques de l'infection avec des séquelles graves (microcéphalie, dilatation des ventricules du cerveau, atteintes oculaires) ;
  • 10 % des fœtus ne présentant aucun signe clinique ou échographique développeront au bout de quelques années une surdité.
Primo-infection maternelle :
Chez la femme enceinte non immunisée, le facteur de risque le plus important est d'avoir un enfant en bas âge, surtout s'il va en crèche. La contamination se fait surtout lors des changes ou du partage des couverts.
Clinique chez l'adulte : primo-infection de la femme enceinte :
  • 80 % des cas : asymptomatique ;
  • 10 % des cas : syndrome grippal ;
  • 5 % des cas : fièvre prolongée ;
Un syndrome mononucléosique est souvent présent.
À noter que lors d'une prise de sang pour une femme enceinte (en début de grossesse au moins), un taux d'IgG supérieur à la normale dénote souvent d'une immunité ancienne (donc un fort résultat sur l'analyse : 50/ 100 voire 200).

Bon, euh effectivement ça ne m'apporte rien... mais au moins... j'aurais essayer ...

C'est pas une bonne journée...

J'ai pas écrit depuis longtemps car entre le boulot et les nausées, j'ai pas vu le jour. Depuis vendredi, j'ai l'impression que j'ai tellement peu de force que je pourrais m'évanouir à tout moment.

Le week end c'est passé dans le calme. Mais quand je suis contrarié j'ai tout de suite envie de pleurer.

Aujourd'hui, je me suis disputé avec Chéri et j'ai envie de pleurer. C'est les hormones, c'est vraiment dure à gérer. En plus il a perdu son alliance.

Bon, c'est pas joyeux tout ça, mais tant pis, c'est la vie

mercredi 15 février 2012

Ce midi...

Je mange de moins en moins... Oh rassurez vous, j'ai de quoi passez l'hiver, hein... Je vais pas mourir de faim tout de suite.

Avant j'arrivais à grignoter vers 11h et 18h quand les nausées me laissaient un peu de répits. Maintenant je suis tellement mal, que je ne pense même plus à manger. Pire j'appréhende les repas en me demandant ce qui pourra bien passer. Non pas que je vomisse ce qui passe pas mais les nausées deviennent tellement violentes qu'il m'est impossible de bosser ou de faire quoi que ce soit d'autres que de dormir.

Si encore des aliments passaient bien, je pourrais me faire des menus, je pourrais m'adapter. Mais pas du tout ! D'un jour à l'autre je ne supporte plus les aliments de la veille...

Ce midi, le seul aliment que j'ai mangé c'est des croustibat de Findus avec du kepchup


Sans le papy, mais la mer est tout à fait d'actualité.

Nan mais c'est un drame pour la gourmande que je suis de ne pouvoir manger ! Ne point manger en plus est une chose - très désagréable en soi - mais ne même pas pouvoir penser à la nourriture, regarder mes émissions préférées de cuisine, ne point pouvoir éplucher les brunch que j'aimerais faire...

En plus quand vous êtes malade, une gastro par exemple, vous savez quand cela va se finir. Vous êtes chez vous couchez, vous dormez et 4 jours après vous êtes prêt à manger des huitres...

Là, le seul point extrêmement positif c'est que je suis enceinte, et que c'est pour bibou que je suis dans cet état là. Cependant même si j'ai la date extreme à laquelle ce sera fini et pour laquelle je reprendrais la phrase de mon livre de chevet " Ne vous inquiétez pas, ces désagréments disparaitront au bout des 9 mois "
Mouhahaha ai je envie de dire, j'ai pris un aller simple pour un voyage sur la mer pour 9 mois....  Même 3 mois, j'en suis presque à deux et ça doit seulement faire 1 mois que je suis malade, 9 fois ça... Chéri me disait hier " je crois que je le supporterais pas" Oui mais j'ai pas le choix...

Je suis malade....

Alors que je commençais à dire que les nausées devenait moins violentes, c'est tout le contraire. Elles commencent beaucoup plus tôt, de 11h on est passé à 9h et elles ne finissent que lorsque je dors. C'est vraiment affreux, elles se coupent un peu lorsque je mange pour réapparaitre dès la dernière bouchée avalée...

C'est complètement épuisant, pour bosser ça va a peu près mais impossible de regarder tranquillement la tv, de faire l'amour, etc... je parle même pas de cuisiner. Quand je pense que j'ai prévu un atelier tuperware avec les copine dans 11 jours, je crains le pire. La seule vue de la nourriture à la télévision m'est insupportable. 

mardi 14 février 2012

Changement de mon corps

On voit sur internet, un grand tas d'illustration montrant qu'il ne se passe rien le 1er trimestre...

Euh... Je ne suis pas d'accord, j'ai de nombreux changement physiques.

Déjà mes seins, j'ai l'impression d'être Jessica dans Roger Rabbit


Et maintenant c'est mon bas ventre, dont la peau est tendu au maximum qui commence à gonfler. C'est très amusant à voir. 

Contrairement à ce que je pensais, ça ne m'ennuie même pas de grossir enfin disons pour l'instant de changer de morphologie, de changer de corps car je n'ai pas vraiment grossis et même si le poids m'inquiète, le changement de mon corps me rassure. Bébé s'installe tranquillement dans moi.

Je n'ai pas encore subi l'épreuve la plus difficile, qui est de ne plus rentrer dans ses vêtements. Faut d'ailleurs que j'aille sur les sites de ventes de vêtements de grossesse en ligne pour profiter des soldes...

J'ai aussi un petit soucis à la cheville qui gonfle, faudra que j'en parle au doc....

La SAINT VALENTIN

Eh, oui ! Vous qui n'êtes pas encore enceinte, vous croyez qu'en l'étant, l'amour qui unit votre couple n'en sera que plus beau, plus fort, plus whaououou...

Je vais quand même pas démolir vos espoirs un si beau jour ?

Mais voici quand même à quoi ressemblait une de nos 4 Saint Valentin passée ensemble :

8h : Bonjour mon amour, Bonjour ma chérie - smack smack smack

12 h Il faut que je trouve un cadeau !!! Vite vite...



19h : Restaurant ou Diner romantique à la maison ?


21h : Partie de jambes en l'air et lingerie fine



Et maintenant Enceinte... 

8h : C'est quoi cette odeur de Danao ?


12 h : Et si je faisais une sieste ?

19 h : Nausée ...


21 h :  Dodo