C'est amusant de voir à quelle point j'ai muri depuis mes dernières règles. Je me rends compte aujourd'hui que je suis devenu une femme et non plus une jeune fille.
Je me souviendrais toujours de mes premières règles. Vivant dans une famille ultra ouverte ma mère m'avait bien expliqué la chose. On ne s'attendait pas cependant à ce que je les ai à 11 ans.
Quand je les ai eus, et m'apporte plein de bonbons et me félicita, je quittais l'enfance...
Cependant, tout se compliqua, j'avais des kystes aux ovaires qui me tordait de douleurs à ne plus pouvoir bouger de la journée, et je n'avais aucun cycle régulier j'avais mes règles toutes les 3 semaines pendant 10 jours. Des règles tellement abondantes que le temps de changer de serviette et je me tachais partout...
Bref je l'ai vécu comme une agression personnel de mon corps contre moi, non seulement la douleur insupportable mais en plus, je me sentais sale, repoussante, étrangère à ce sang noir et visqueux qui émanait d'un endroit dont je ne voyais absolument pas l'utilité.
J'ai maudit durant de nombreuses années le fait d'être une fille, l'injustice même de la nature. Une fois mes kystes disparus et même si mes règles étaient régulières, j'avais mal aux ventre, je pleurais quelques jours avant sans savoir pourquoi et une fois arrivée j'étais exécrable...
Le jour de la libération fut quand cette gynéco me changea de pilule " vous n'aurez peut être plus vos règles, cela vous dérange ?" Explosion de joie !
Et aujourd'hui, avec ce désir d'enfant, j'ai compris, tout le bonheur que j'allais avoir, grâce à ces ovules qui meurent chaque mois, cet utérus et tout. J'ai compris que chaque mois, mon corps se préparait à être enceinte, à accueillir un embryon. Et je le vis merveilleusement bien, bien sur mon corps a changé, je n'ai plus d'intense douleurs, de règles abondantes bien au contraire. Depuis pas mal d'années, j'ai fait un lourd boulot pour me réconcilier avec mon corps de femme et aujourd'hui nous approchons une entente quasi parfaite.
Je me souviendrais toujours de mes premières règles. Vivant dans une famille ultra ouverte ma mère m'avait bien expliqué la chose. On ne s'attendait pas cependant à ce que je les ai à 11 ans.
Quand je les ai eus, et m'apporte plein de bonbons et me félicita, je quittais l'enfance...
Cependant, tout se compliqua, j'avais des kystes aux ovaires qui me tordait de douleurs à ne plus pouvoir bouger de la journée, et je n'avais aucun cycle régulier j'avais mes règles toutes les 3 semaines pendant 10 jours. Des règles tellement abondantes que le temps de changer de serviette et je me tachais partout...
Bref je l'ai vécu comme une agression personnel de mon corps contre moi, non seulement la douleur insupportable mais en plus, je me sentais sale, repoussante, étrangère à ce sang noir et visqueux qui émanait d'un endroit dont je ne voyais absolument pas l'utilité.
J'ai maudit durant de nombreuses années le fait d'être une fille, l'injustice même de la nature. Une fois mes kystes disparus et même si mes règles étaient régulières, j'avais mal aux ventre, je pleurais quelques jours avant sans savoir pourquoi et une fois arrivée j'étais exécrable...
Le jour de la libération fut quand cette gynéco me changea de pilule " vous n'aurez peut être plus vos règles, cela vous dérange ?" Explosion de joie !
Et aujourd'hui, avec ce désir d'enfant, j'ai compris, tout le bonheur que j'allais avoir, grâce à ces ovules qui meurent chaque mois, cet utérus et tout. J'ai compris que chaque mois, mon corps se préparait à être enceinte, à accueillir un embryon. Et je le vis merveilleusement bien, bien sur mon corps a changé, je n'ai plus d'intense douleurs, de règles abondantes bien au contraire. Depuis pas mal d'années, j'ai fait un lourd boulot pour me réconcilier avec mon corps de femme et aujourd'hui nous approchons une entente quasi parfaite.
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